UMMO, NOTRE ENQUÊTE
Cette affaire, sujette à controverse a longuement défrayé la chronique en son temps et a non seulement suscité l’attention de la presse dans différent types de médias, mais aussi excité l’intérêt de scientifiques de multiples disciplines dans plusieurs pays.
GENESE DE L’AFFAIRE UMMO
L’affaire UMMO débute en Espagne en 1966 avec des « révélations » faites par l’intermédiaire de divers courriers dactylographiés et appels téléphoniques reçus par un certain nombre de personnes. Ces appels et ces lettres proviendraient d’un groupe d’émissaires Extraterrestres présent sur terre qui se nomment Ummites et qui viendraient de la planète UMMO, supposée graviter près d’une étoile double nommée WOLF 424. Ces courriers papier sont flanqués d’une signature ressemblant à la lettre Zivete cyrillique :
Un groupe d’ésotéristes espagnols appelé « le groupe de Madrid » se réunissait à «la Baleine Joyeuse », avec Fernando SESMA et Jordan PENA qui sont les principaux et initiaux récipiendaires de ces communications. Le contenu riche et varié de ces documents envoyés par les Ummites est à forte valeur scientifique et tout à fait digne d’intérêt. Ils y décrivent leur planète avec sa société, parlent de leurs sciences, philosophies, culture etc. ainsi que leurs interactions avec d’autres populations extraterrestres avec force de détails et illustrations. Devant l’abondance et la qualité de ces courriers, un archivage méthodique avec classification a été mis en place.
C’est l’ufologue Antonio RIBERA qui a dévoilé cette affaire à la presse et qui a transmis le dossier de ces documents à un groupe français d’ufologues et de scientifiques dirigé par René FOUERE qui ont reconnu la valeur scientifique de ces documents.
Nos anciens du CEOF ont eu connaissance des documents Ummites par l’intermédiaire de Jimmy GUIEU, célèbre ufologue et écrivain. N’ayant pas le temps de s’en occuper, celui-ci confie les documents en espagnol à René VOARINO président du CEOF à l’époque. Celui-ci les a fait traduire en partie et a eu ainsi accès à la lettre référencée D57 relative à l’atterrissage initial en France en 1950.
A partir de ce texte nous pouvons affirmer que cette affaire a débuté en France et pas en Espagne. Dans cette même lettre, les Ummites déclarent être arrivés le 28 Mars 1950 et que à 4h16min et 42sec GMT, trois de leurs nefs apparurent subitement en un point situé à l’altitude de 7,338 km au-dessus des Alpes de Haute Provence (Basses Alpes à l’époque) en un lieu situé à environ 13 km de Digne et 8 km de La Javie. Ils auraient établi leur refuge dans les alentours de la montagne du Cheval Blanc. De là, ils explorèrent la région.
Toujours dans la lettre D57, ils indiquent qu’ils auraient volé un compteur électrique et divers objets lors d’une exploration, nous y reviendrons un peu plus tard. Ils ont vécu un certain temps en France, avant de passer en Espagne.
LES RECHERCHES
Le scientifique Jean-Pierre PETIT a longuement travaillé sur le dossier avec de nombreuses actions sur le terrain. Il affirme avoir effectué une partie de ses recherches grâce à des documents Ummites avec notamment des travaux sur la magnétohydrodynamique (MHD) et aussi sur les univers Gémellaires (JCM). Ce sont des travaux à haute valeur scientifique, qui lui ont valu des déboires après qu’il eut divulgué la provenance de ses sources. Si vous voulez en savoir plus, il a écrit de nombreux livres sur ces sujets.
Le CEOF a aussi effectué des recherches et des études sur les sites indiqués dans les correspondances. Au sujet du compteur électrique cité précédemment, le CEOF a cherché des témoignages auprès des mairies, des habitants du coin, ainsi que dans la presse locale de l’époque et des archives régionales. Toujours dans le cadre de nos enquêtes notre association est allé aussi dans les diverses gendarmeries pour rechercher un éventuel procès-verbal de vol de compteur (et des autres objets dérobés). Même si nous n’en avons pas la preuve, nous avons eu connaissance de l’existence d’un tel procès-verbal.
Un de nos membres, chercheur au CNRS a étudié entre autres l’aspect astronomique de l’affaire et donc forcément WOLF424. Selon lui, UMMO ne graviterait pas autour de ce système stellaire précisément, mais se trouverait dans la même direction.
De nombreuses recherches ont été menées dans la région, tant par la gendarmerie que par des scientifiques et des ufologues. Nous savons par exemple que Claude POHER, scientifique et neveu du sénateur, a effectué des recherches avec l’aide et pour le compte de l’armée. La CIA aurait aussi manifesté un intérêt pour l’affaire (l’opération Red Castle 883 citée notamment par JPP dans “OVNIS et Armes secrètes Américaines”, Page 85).
Il ne s’agit là que d’une petite partie des recherches effectuées par le CEOF (et d’autres), car elles ont été nombreuses sur les sites possibles de la partie française de l’affaire UMMO avec notamment des expéditions au pic du Cheval Blanc, de la crête de La Blache.
La difficulté principale dans cette affaire, c’est que les Ummites donnent des informations volontairement incomplètes ou erronées qui ne permettent pas d’obtenir des résultats rapides. Pour démolir cette affaire certains ont affirmé entre autres que c’était une manipulation Russe ou américaine.
Peut-être connaissez-vous des chercheurs qui diffusent publiquement les résultats confidentiels de leurs efforts notamment pour élaborer des machinations, il est difficile que croire que les Ummites en font partie et ce sur une période de plusieurs décennies !
EPILOGUE ?
Jordan PENA, membre du groupe de Madrid, a fait des rétractations sur ses allégations en 1993, vraisemblablement suite à des pressions. Il aurait reconnu qu’il s’agissait d’une supercherie qu’il aurait poursuivie pendant 25 ans, sauf que cela ne cadre pas avec les résultats de nos recherches, notamment sur la partie française ainsi que sur la teneur à haute valeur scientifique large et constante dans les courriers.
Un de nos membres habitant sur place, malheureusement décédé a été témoin de manifestations d’OVNIs et de phénomènes potentiellement liés à l’affaire Ummo autour de La Javie. Les observations d’OVNI autour de ce point ne sont pas rares même de nos jours.
En ce qui concerne nos équipes, après des années de recherches, d’études, et d’indices authentifiés, nous sommes convaincus de la pertinence de cette affaire malgré quelques zones d’ombre.
